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 [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN

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Caleb H. Fryer
Caleb H. Fryer

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MessageSujet: [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN   [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN EmptyLun 12 Oct - 21:44

Am I enough to keep your other lovers hidden ?


Tu avais sur tes lèvres encore le goût des siennes. Douloureuses et brûlantes, tu avais envie de te les arracher. Tu ne comprends pas, tu ne le comprends pas. Ce n'était plus ces baisers frivoles, ceux qui font mal, ce n'était plus la simple haine dans son regard. Tu ne sais plus quoi en penser. As-tu su un jour ? T'es perdu et tu trembles. Tu trembles tellement. Tes sanglots ne veulent pas cesser. Pourquoi pleures-tu ? Tu ne le sais même pas toi, tu ne sais plus rien. Peut-être parce que c'est trop de changements, peut-être parce que tu ne t'y attendais pas, parce que tu avais cessé d'y croire autant que l'espoir te brûlait encore l'estomac.

L'espoir, il est né ce jour-là.

Dans le miroir de la chambre, tu regardais ton corps chétif, amusé par les dessins que t'y avais gravé. Tu n'avais que dix-huit ans, tu étais encore un enfant et déjà si abîmé par le temps. Tu n'étais pas beau à voir, une souillon. Les cheveux trop longs, en bataille sur tes épaules maigres, encadrant un visage de porcelaine. Les joues rougies par l'acte précédent et le marque de ses baisers sur tes lèvres gonflées. Ô visage fatigué. Des cernes coulaient sous tes yeux éteints, peinture du diable, des tâches sur chacun de tes os. Il te marquait, autant qu'il le pouvait mais aussi éphémères que votre amour, ces tâches disparaitront. Il faudra recommencer. Tu regardes encore ton corps, en vérité, tu te dégoûtes. Tu as envie de pleurer. Tu glisses tes doigts sur tes plaies, sourire. Il est là, perdu, caressant, sur ton flanc. La trace est encore violine, fraîche, prête à lâcher. Tu en es fier, plus que pour toutes les autres parce qu'elle est son prénom à jamais dans ta peau. Nouveau sourire, tu n'es qu'un gosse.

Tu te retournes vers lui, il est allongé sur le lit.

« Je suis beau ? » Demandes-tu sans attendre de réponse. Est-ce que tu lui plais ? Est-ce que tu lui plais toujours ? Est-ce qu'elle te plaît ?Tu l'as faite pour lui, juste pour lui. Tu le rejoins, te glisses dans ses draps sales, ses draps de pêchés, la tête dans l'oreiller. Tu voudrais l'embrasser, le prendre dans tes bras. Tu voudrais des je t'aime à t'en noyer, des je t'aime en ivresse mais tu le regardes simplement. Tes yeux sont fades. Fades mais brillants d'amour. Toi, tu l'aimes. « Je t'aime » Tu n'attends pas de réponses, il n'en donne pas souvent, pas tout le temps. Peut-être même que tu les as rêvées en vérité. Tu ne sais pas, et au fond, tu ne veux pas savoir. Tu reviens te cacher dans ton oreiller, soupir entre tes lèvres. Tu fermes les yeux, au fond, tu ne sais pas. Tu ne sais vraiment pas. Tu n'as jamais su. Tu t'es à peine couvert d'un drap parce qu'un frisson parcourt ton corps mais au fond tu sais que ce n'est pas le froid. Une cigarette qui était là, tu fais comme chez toi. Est-ce qu'il a peur de ça ? Tu l'allumes, tremblant. Tu la portes à tes lèvres, tu consumes la cancéreuse. Il y a toujours ça entre vous, ces silences, l'odeur d'une clope ou deux, l'odeur du sexe bestial, du sexe déloyal, l'odeur de l'alcool des fois, l'odeur de la haine, de la mort, la puanteur de l'amour, celle qui repousse trop pour qu'on y fasse attention. Nouveau tremblement. La cigarette fait des allers retours entre ta bouche et le cendrier. Tu voudrais être plus fort que l'envie, plus fort que tout ça mais au fond, tu sais pourquoi ça vient, tu sais pourquoi tu es comme ça et tu sais que tout ça cache quelque de plus grave. Tu n'es pas plus dépendant de ces choses que de lui et c'est là que c'est effrayant.

Tu es heureux dans les bras de ta mort.


Dernière édition par Caleb H. Fryer le Dim 8 Nov - 16:42, édité 1 fois
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Van J. Mayhew
Van J. Mayhew

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MessageSujet: Re: [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN   [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN EmptyMer 14 Oct - 22:25


am i enough to keep your other lovers hidden ?

T'es allongé sur ton lit. On est dimanche, la boutique a fermé de bonne heure. Tu t'enfiles clope sur clope depuis plus d'une heure. Tant pis pour tes poumons, tant pis, la cancéreuse ira se faire voir, la mort aussi, tout, tout ira se faire voir, et puis lui aussi il ira se faire voir, lui et sa gueule d'ange, lui et ses lèvres douces, lui et son amour de paumé de la vie, tu le hais, tu le hais de tout ton être, de toute ton âme de t'avoir volé ta haine ; tu le hais de ne pas pouvoir le détester. Glissant la cendre dans le cendrier bien remplit, tu t'étales un peu plus en soufflant la fumée. Tes yeux se ferment, et tu le vois. Tu tentes de te rappeler. De te souvenir, ce que ça faisait de le détester, de vouloir lui faire du mal. Tu te souviens de ce jour-là, du jour où il a gravé ton prénom sur sa peau, en lettres de sang, en lettres violines, dégoûtantes, attirantes. Tu t'en souviens comme si c'était hier, mais il ne te reste que des souvenirs, les paroles, les gestes. Où sont passées les sensations ?

Ton souffle est encore un peu court. Tu es étalé en étoile sur les draps défaits, tu regardes, admires le plafond, un regard satisfait collé aux lèvres. Tu as l'impression de flotter, la sensation d'après-orgasme grisante, celle que tu adores, celle que tu adules, qui te prouve à quel point c'était bon. Tu le sens, à quelques mètres de toi. Tu n'as pas besoin d'être devin pour savoir qu'il se regarde dans le miroir. Il n'a que dix-huit ans, il est jeune, un petit oisillon à peine sorti du nid, toi tu l'as pris sous ton aile, mais sûrement pas de la bonne façon. Tu aimes ça. Tu aimes sentir le doute en lui, la peur aussi, tu t'en enivres comme certains le font avec la drogue, tu te l'enfiles sans compter, son addiction. T'étirant tel un chat après avoir bu son bol de lait, tu tournes la tête vers lui à sa question, parcourant son corps nu de ton regard de prédateur.

Oui, bien sûr qu'il était beau. Désirable. Sa peau diaphane te donnait envie de la parsemer de tâches, de traces violettes, rosées, partout, étalées comme des médailles, celles de ta réussite, l'imprégnant de toi, marquant ton territoire, dire c'est ma poupée, mon pantin, il m'appartient sur tout son corps. Et ses cuisses, et son sexe, et ses lèvres qui te donnaient envie d'y poser les tiennes, tout le temps, ne jamais les lâcher, ses fesses bien dessinées qui te hurlaient de les baiser pour le restant de vos jours. Oui, bien sûr qu'il était beau. « Oui, tu es beau. » C'est bien la seule chose que tu t'autorises à dire, la dose de douceur à mettre, la petite goutte, juste assez pour ne pas lui donner envie de s'en aller, de chercher de l'amour ailleurs. Tu ne réponds pas à son je t'aime, tu ne le dis que rarement ça, le moins possible, ça te semble trop fade, trop incompréhensible ces mots, pour qu'ils paraissent réels ; c'est les seuls qui te brûlent encore la langue, alors ils sont rares sur tes lèvres, et inexistants dans ton cœur.

Tu sens le matelas s'affaisser à tes côtés et tu te retournes vers lui alors qu'il allumait une clope. Tu suivais la cancéreuse du regard, passant de ses lèvres au cendrier, du cendrier à ses lèvres, et ainsi de suite, un cercle vicieux, comme dans les trois quarts des choses qui se passent dans ce monde de merde. Un cercle qui ne se rompt jamais. Tu te redresses, attrapes la cigarette de tes deux doigts, la glisse entre tes lèvres encore gonflées de vos baisers passionnés, et tu la termines. Tu l'écrases, pose le cendrier sur la table de chevet, et tu roules sur lui, posant la paume de ta main juste sur la nouvelle marque violacée, les lettres gravées sur sa peau pâle, tu les dessines de ton épiderme, sourire cruel. Tu aimes cette idée, celle d'être gravé sur lui, tel un maître qui marquerait son esclave.  Tu aimes ça, sentir ton prénom sous tes doigts, tout frais. Y'a cette fierté glauque qui gonfle ton cœur, fierté glauque, fierté de cet homme qui a réussit à refermer le piège sur cette petite souris innocente. « Ça. C'est beau. » Magnifique. Subliment glauque. Tu sens la chaleur remonter dans ton bas-ventre. Le pouvoir te rend dingue.

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Caleb H. Fryer
Caleb H. Fryer

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MessageSujet: Re: [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN   [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN EmptyVen 6 Nov - 8:51

Am I enough to keep your other lovers hidden ?


Tu ne t'attendais pas à ce qu'il te réponde je t'aime, en fait tu t'en fous un peu. C'est vrai que tu aimerais l'entendre, encore un peu, encore une fois parce qu'il se fait rare mais c'est en fait parce qu'il est rare que ça te rend heureux. Tu ne sais pas s'il le fait exprès, peut-être voudrait-il l'effet contraire ? Mais quand tu l'entends te dire je t'aime, ça te remplit le cœur, ça te remplit l'estomac et ça fait trembler tous tes os. C'est tellement précieux que ça lui donne un côté presque mystique, magique. Au fond, t'as peut-être pas envie de l'entendre si souvent, t'as peut-être pas envie qu'il lâche ça à tout va comme toi tu peux le faire et le dire parce que tu sais que ça perd de sa valeur tu sais que ça n'est pas pareil. Des fois c'est trop, ça déborde et ça l'énerve. Son compliment ne manqua pas de te faire rougir ; ridicule. Objet de ses désirs, objet de ses rêves, il est comme cet enfant qui se satisfait de l'imaginaire. Est-ce que tu le satisfait ? Peut-être, sûrement. Sinon, tu ne serais pas ici. Il n'aurait pas besoin de toi, il ne te voudrait pas, il t'aurait déjà renvoyé, parti, envolé. Il n'y aurait plus rien de toi, tu ne serais que poussière. Tu ne t'en rends pas compte, ou tu ne veux pas l'accepter, tu fais l'ignorant mais tu es bien trop attaché à lui. Tu ne dépend que de lui. Il y a comme des fils à tes articulations qui sont reliés à ses doigts fins, ses doigts maigres. Il choisit chacun de tes gestes, il choisit chacun de tes mouvements et ça te fait presque sourire. Serais-tu idiot ? Masochiste. Il t'offre ce que ton corps n'a jamais pu t'offrir, cette douleur qui fait pleurer les hommes. T'as le mal du cœur, le mal de l'intérieur parce que tu ne peux le sentir que comme ça et c'est ce que lui t'offre, c'est ce qu'il veut bien te donner et ça te fait sourire, et ça te plaît et il s'est piégé autant qu'il t'a capturé. Tu ne lui avoueras jamais que tu es tombé amoureux parce qu'il t'a fait souffrir, pour quoi on te prendrait, pour qui tu passerais ? Tu fais assez honte à tout le monde comme ça, tu es déjà bien trop bizarre, pourquoi en rajouter ?

Le surprise te fait lâcher un geignement, tu ne t'attendais pas à son corps sur le tien, son visage si proche. Baiser indirect de tes lèvres sur cette cigarette contre les siennes. T'as l'haleine en tabac, le reste de fumée qui s'échappe, t'as ses doigts qui courent sur ta peau, t'as un frisson. Geignement. Il n'y a pas de mal, il peut toucher, il peut en faire ce qu'il veut, tu ne sens rien. Tellement rien que tu retires du plaisir de ses caresses, de son corps contre ta peau, de ses mots soufflés contre toi. Le compliment te fait tiquer, peut-être même sourire. « Ca te plaît ? Vraiment ? » Demandes-tu sur un ton d'un enfant qui vient d'offrir un dessin à sa mère. Un sourire, immense sourire, sur tes lèvres pâles et tes doigts parcourent avec une timidité certaine, un léger tremblement, les boucles blondes de ton amant. « C'est beau, parce que c'est toi. » Nouveau sourire, t'as les yeux qui brillent. « Parce que c'est ton prénom, parce que c'est toi... Parce que c'est sur moi. » Prétentieux petit enfant, prétention garnement et tu souris encore alors que tes lèvres se tapent contre les siennes, doucement, tendrement. Preuve d'amour, preuve de tout, preuve de ta soumission, de ton attachement, de ton plaisir, de ton bonheur. T'as le droit, là. T'as le droit parce que tu sais comment ça va finir,  parce que tu sais comment ça va se passer, parce que tu sens la chaleur t'envahir, celle qui l'a envahi. Tu sens vos corps frémir, ou peut-être n'est-ce que le tien qui frémit pour deux ? Tu ne sais pas, tu t'en fiches bien parce qu'il est là, contre toi, parce que tu peux sentir ses doigts sur ta peau, tu peux sentir ses doigts tracer son propre prénom, parce que tu es heureux, parce que putain tu l'aimes. Et c'est ça qui te perdra, t'en es certain, ce sera lui ta fin, ce sera lui ton problème, ta mort, ta petite mort. Ce sera lui qui te finira, certainement lui qui t'achèvera et il n'en aura aucune pitié, aucune. Et toi, comme un con, comme un idiot, toi comme un enfant, comme un innocent, un ange, un diable. Tu l'aimes. Tu l'aimes. « C'est beau parce que je t'aime. » Simples mots soufflés contre ses lèvres, tes yeux dans les siens.

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Van J. Mayhew
Van J. Mayhew

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MessageSujet: Re: [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN   [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN EmptyDim 8 Nov - 17:02


am i enough to keep your other lovers hidden ?

Le renflement que tu sens sous tes doigts te fait frémir. Tu caresses sa peau, dessines les lettres, suivant les traits droits du V, ceux un peu bancals, et le dessin parfait du N. Une fois finit, tu recommences. Le V, le A, le N. Doucement, lentement. Probablement, de la tendresse, si tu avais appris à être tendre. C'est glauque. Oh, tu sais que ça l'est. C'est ça qui t'excites. Réchauffe ton bas-ventre, accélère ton rythme cardiaque, bam bam, bam bam. Ton prénom sur sa peau. Bam bam, bam bam. Les marques sont magnifiques. Un peu de violet, un peu de bleu, un peu de rouge. Arc-en-ciel. Bam bam, bam bam. Et son regard qui gâche tout.

Cette joie. Enfantine, amoureuse. Quand arriveras-tu à la faire disparaître ? A la réduire en poussière, le laisser vide, triste, remplit de haine et de désespoir, grâce à toi ? Tu voudrais que cet espoir disparaisse de ses pupilles, cet espoir qui l'empêche d'être la marionnette que tu voudrais qu'il soit. « C'est beau parce que c'est toi. » Tu redresses ton regard de sa peau pour le fixer. Ton sourire se fait plus grand encore. Tu détestes les déclarations, tu voudrais parfois lui faire ravaler ses je t'aime. Mais ça. Ça, ça fait battre ton cœur plus grand. « Parce que c'est ton prénom, parce que c'est toi... Parce que c'est toi sur moi. » Oui, voilà pourquoi. Tu étais sur lui. Tu l'as marqué à jamais, son âme, son cœur, son corps. Tu es partout, tu le resteras. Il ne pourra pas t'oublier, jamais. Il lui sera impossible de t'effacer, même si il le voulait. Tu es là. Tu le seras toujours. Ces marques en sont la preuve. Au fond, ça te rassure. Ça te détend.

Un nouveau je t'aime arrive à tes oreilles. Tu ignores, encore. Tu voudrais l'étouffer avec ces trois mots. Les lui faire oublier, regretter de les dire à tout bout de champ, comme si il parlait de la pluie et du beau temps. Au lieu de ça, tu roules sur lui. Happes ses lèvres, entoure son poignet de tes doigts, menant la marque de tous vos vices jusqu'à tes lèvres. Tu embrasses ton propre prénom. On devrait te nommer Narcisse. Tu te crois irrésistible. Peut-être est-ce faux, mais pas complètement. Tu fais céder deux que tu veux faire céder. C'est déjà bien assez pour ton ego. Tu lèches les courbes, fait le tour de son poignet, remonte jusqu'à ses lèvres. L'embrasse, longuement, tes mains glissant sur son corps fin, fragile, allumette sur le point de se briser. De s'effondrer.

Oh, que tu aimes ça. Que tu aimes cette fragilité. Ça te rend fort. Puissant. Ça te fait bander, d'être le dominant. D'être partout, qu'il ne soit rien sans toi. Ce pouvoir te tourne la tête.

Tu ne penses pas un instant que tu pourrais t'y brûler les ailes.

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Caleb H. Fryer
Caleb H. Fryer

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MessageSujet: Re: [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN   [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN EmptyDim 8 Nov - 17:43

Am I enough to keep your other lovers hidden ?


Et voilà que ça recommence, encore et encore. Ses lèvres sur chaque parcelle de ta peau, des frissons qui secouent ton corps et tes lèvres closent, retenues par des dents sournoises. Tu ne peux pas dire que ça te déplaît, tu ne peux pas dire que tu n'aimes pas ça ; ce serait mentir et ton entre-jambe t'aurait déjà trahi. Tes joues se couvrent d'une couleur pourpre, le plaisir, l'excitation, le manque de souffle alors qu'il prend tes lèvres une première fois, une seconde fois, baiser auquel tu réponds sans rien dire, tes bras toujours au dessus de ta tête, ton bassin près du sien, tu ondules légèrement, doucement. Ils te diront que tu es fou, que rien ne va, ils te diront que tu dois te reprendre, ne pas te laisser faire, que tu dois partir, te libérer de ses griffes mais c'est trop tard, tes doigts se sont attaqués à sa peau et tu caresses son dos, du bout des doigts, comme si tu n'osais pas, comme si tu ne devais pas. Tu es à lui, rien qu'à lui et il te le fait bien savoir, et il te le fait comprendre et toi tu t'en fous, parce que c'est vrai, parce que tu ne peux pas le contre-dire, parce qu'il est dans ta peau, dans tes veines, partout, parce que toi c'est comme si c'était lui, en moins bien. Tu n'es qu'une réplique, un faux, un truc qui essaye de lui ressembler. Mais ce n'est pas sur lui que tu devrais prendre exemple, ce n'est pas lui que tu devrais avoir pour modèle. Qui voudrait être comme ça, qui voudrait réellement être comme il est lui, comme un idiot, comme un maître, comme un sans cœur ? Il n'y a rien de tendre dans votre amour, rien de beau dans vos gestes, dans ses gestes parce que toi, tu le laisses faire, tu te laisses posséder. Tu voudrais aussi lui montrer que tu es capable, capable de dire autre chose que je t'aime, capable de lui faire ressentir du plaisir, du désir, capable de le faire jouir sans qu'il n'ait rien fait. Mais tu n'as pas ton mot à dire, tu n'as pas vraiment la force de t'opposer, de l'envoyer chier ; ça ne le rendrait que plus bestial, que plus fort et ce ne seraient pas que des soupirs qui traverseraient tes lèvres alors que tes doigts dans ses cheveux, dans sa nuque, dessinent les forment imaginaires de la luxure. Tu rapportes tes lèvres aux siennes aussi tôt que possible, comme s'il était ton oxygène, comme si tu avais désespérément besoin de lui, juste de lui et rien d'autre. Parce que c'est vrai, non ? Presque vrai. Là, t'es clean. Presque clean. Rares sont les fois où vous « faites l'amour » comme ça, parce que ça ne t'arrive pas souvent, parce que ça ne se passe pas tout le temps comme ça, parce que quand vous baisez -parce que c'est ce que vous faites, pour lui, c'est souvent parce que t'as pas le choix, parce que tu dois payer mais que t'as pas de monnaie, parce que t'as plus assez les idées claires pour avoir un minimum d'amour propre. Poubelle, la fierté. Tu n'en as jamais vraiment eu mais le peu qu'il te restait, voilà qu'il l'a brisé. C'est ça, qu'il t'a pris. C'est pas grand chose, pas encore mais c'est assez pour qu'il t'ait dans ses bras sans que tu ne dises rien de plus que le plaisir que tu ressens. C'est assez pour que ton bassin nu ondule sous le sien, doucement, tendrement, gentiment, peut-être avec trop désir, peut-être un peu trop pressé, sûrement même et alors tu voudrais lui dire. Tu voudrais lui dire que ce que tu veux c'est lui, là, maintenant et pas autre chose. Tu veux pas de ses doigts sur ton corps, tu veux le sentir lui, entier parce que c'est tout ce qui te fait sentir à ce moment, c'est tout ce qui te fait sentir vrai ; c'est tout ce qui te fait mal et bien en même temps parce que ça te brise le cœur et empli ton corps de cette bouffée de plaisir qu'on explique pas, celle qui mène à la petite mort en te prenant par la main.

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Van J. Mayhew
Van J. Mayhew

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MessageSujet: Re: [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN   [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN EmptyLun 9 Nov - 21:53


am i enough to keep your other lovers hidden ?

Les lettres dansent devant tes yeux comme si on t'hypnotisait. C'était probablement ça, elles t'avaient hypnotisé. Les marques, les traits, les couleurs, tout se mélangeait alors que tu l'embrassais, une fois, deux fois, en petits papillons flottants, et tes mains qui caressent, et tes mains qui caressent. Caressent quoi ? Caressent son amour. Caressent sa soumission. Car il est soumis. Il est silencieux, il se laisse faire, il aime ça, et ces marques sont la preuve de ta possession. Dès que tu le peux, tu passes encore tes doigts dessus, tu sais qu'il n'a pas mal, qu'il ne ressent pas, tu le sais depuis longtemps, qu'il y a un truc déconnecté depuis longtemps, depuis toujours, qu'il doit faire attention. Tu fais attention pour lui. Au fond, ça serait dommage que ta petite poupée se casse, se brise en mille morceaux de verre entre tes doigts, près de toi. Alors tu fais attention aux coups, aux infections. Tu regarderas les marques, et tu sais que tu en prendras encore plus soin que tout le reste.

Car elles étaient tes enfants. Fruit du vices, fruit du délire. Fruit d'un amour interdit.

Tu le sens ondulé contre toi, déjà excité. Tu arrives toujours à lui faire tourner la tête, si facile, si prévisible que le corps humain, il te suffit de toucher certains endroits stratégiques pour obtenir réaction. Mais ça a quelque chose d'unique avec lui. Quelque chose que tu ne comprends pas, une chaleur un peu plus forte, un peu plus puissante, celle qui fait t'irradie le bas-ventre, qui rend ton regard plus flou, tes mains plus tremblantes. Tes lèvres descendent plus bas, explorent ce corps déjà connu mille fois, vite fait, bien fait, une partie de baise pour un petit sachet, tu prends rarement le temps pour tout ça, parce que lui accorder trop de temps serait lui accorder trop d'importance, et tu ne veux pas. Mais parfois, tu fais des concessions, aujourd'hui en fait partie ; alors tu prends ton temps, tu embrasses la peau, ta langue s'y glisse, tu le fais gémir, de plus en plus fort, comme une mélodie allant crescendo au fur et à mesure que tu descends.

Oh, si belle, cette mélodie. Un peu comme les couleurs sur son corps. Il y a tellement de nuances, presque imperceptibles. Sauf pour toi, car tu en es le créateur. Tu connais chaque note, chaque petit changement, chaque petit son. Tu sais où appuyer, où toucher, où caresser pour entendre telle ou telle partition. Tu es le compositeur, il est ton piano. Oh, tant de luxure en ce corps fin, si frêle. Tu t'approches du fruit interdit, tu te régales, ton regard est prédateur, tu es un félin, un reptile, perfide, silencieux, tu bondis sur ta proie. Tu la tues à petit feu, toi tu aimes prendre ton temps, retirer chaque parcelle de peau avec tes dents, tu te nourris plus de la douleur que de la mort en elle-même.

Tu entrouvres les lèvres, et tu plonges tête baissée dans cet entremêlement de corps. Tu frémis. Tu lui fais du bien, tu le lèches en fonction des sons qu'il produit, tu en tires toutes les cordes, et lorsqu'il est fin prêt, tremblant, abandonné au plaisir qui a voilé son regard d'océan, son regard d'enfant, tu soulèves ses jambes et tu le prends. Comme ça. Tu ne le prépares pas, vous veniez de le faire, mais tu y vas en douceur. Du temps, du temps, le temps ce n'est pas de l'argent, ça c'est des conneries, un vrai mythe, le temps est plaisir, le temps est délice, le temps est désir. Et toi, tu aimes le manier à ta guise, glisser le sablier entre tes doigts et le tourner en fonction de tes envies. Là, il est lent. Le sable coule lentement sur son corps en sueur, et tu le baises.

Tu ne fais pas l'amour, non, voyons jamais. Il y a juste des fois où tu baises comme tu jouerais de la musique. C'est lent, langoureux. Tu l'aimes. C'est fort, puissant. Tu attrapes ses mains, toujours au-dessus de sa tête, t'abaisses, frôles ses lèvres sans jamais vraiment les toucher. Remonte. Et embrasses encore les marques. Tu baises Caleb et tu fais l'amour aux marques, aux petites lettres de la Petite Mort. Que tu aimes ça. Que tu peux être fou. Fou de lui. Fou de lui ?

Fou de ce qu'il est devenu pour toi.

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Caleb H. Fryer
Caleb H. Fryer

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MessageSujet: Re: [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN   [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN EmptyMar 10 Nov - 8:57

Am I enough to keep your other lovers hidden ?


Des fois, il ne t'aime pas. Tu n'en as pas l'impression. C'est vite fait, c'est bien fait, c'est emballé. T'es un corps parmi tant d'autres, un corps qu'il serre comme il prendrait celui du voisin, comme il enlacerait celui de la voisine. T'es qu'un morceau de peau comme les autres, presque comme les autres. Parce que ta peau porte son nom, parce que ta peau porte le fruit de son délire, parce que ta peau est la marque de ta soumission. Il l'a eue, ta peau. Il l'a eue. Elle est à lui, comme toi tu l'es. Elle lui appartient et c'est peut-être ça le problème. Un problème ? Tu n'es pas certain qu'on puisse appeler ça comme ça, tu n'es pas certain que toi tu l'appellerai comme ça. Le vrai problème, c'est lui. Pourquoi est-il comme ça, pourquoi est-il devenu fou ? Fou de tout, fou de la vie, de mort, fou de fou. Pourquoi est-ce qu'il fait semblant, pourquoi est-ce qu'il a besoin d'autant de reconnaissance, d'autant d'amour. Pourquoi doit-il se faire tyran pour croire en ce qu'il ressent ? Tu ne comprendras certainement jamais, alors tu voudrais lui demander. Parle-moi, voudrais-tu lui dire, parle-moi de tout ce qui ne va pas, de tout ce qui te ronge, te mange, tout ce à quoi tu songes. Mais tu ne peux pas, tu ne peux pas parce qu'il ne répondrait pas, parce qu'il ne te dirait pas, parce qu'il se cacherait derrière des mots crachés. Ces serait encore des secrets. Alors tu le laisses faire. Tu le laisses te montrer avec ses doigts maigres, avec ses lèvres fines. Tu le laisses te montrer tout ses secrets parce qu'il ne veut pas les dire. Peut-être que c'est pire, peut-être que c'est mal. Peut-être que tu ne l'aides pas du tout, certainement même mais tu ne sais pas faire autrement, tu ne vois pas d'autres solutions, il lui fallait ta soumission. Tu la lui as donnée. Ca n'a pas été dur, il n'avait qu'à poser ses yeux sur toi pour que tu fondes. Il ne croit pas à l'amour, il ne croit pas au coup de foudre mais tu es certain que c'est ce qui s'est passé, tu es certain que c'est ce qui est arrivé, qu'entre vous, quelque chose à frappé. Parce que tu ne croyais plus en l'amour non plus, tu ne pensais plus le connaître. Tu avais dit non une fois le cœur brisé et voilà qu'à peine réparé tu le livres entre les mains de la mort. Tu es fou, fou de lui. Fou à en mourir. Ca te fait sourire, ça te fait gémir. T'es là sous lui, tu tends ton corps sur ses lèvres inquisitrices, sous sa tendresse sans maladresse. Tu voudrais être le seul corps qu'il touche, le seul corps qu'il fasse frémir, gémir, qu'il tende, qu'il fende. Tu voudrais être le seul à connaître ce plaisir, à connaître cette chaleur. Le seul à écarter les jambes pour le laisser venir, lui, juste lui et le bonheur. Mais tu sais très bien que c'est rêver. Ca n'a jamais fait de mal à personne pourtant, tu as l'impression que ça te tue. C'est ton mal à toi, ton mal du siècle, tu rêves trop. Beaucoup trop. Mais il a t'a eu dans ses filets, il n'y a qu'à voir comment tu es. Les jambes écartés, la tête penchée. T'as les joues rouges, rouges de plaisir, rouges de bonheur, rouges de gémir. Et t'as tes doigts dans ses cheveux, tes doigts en amour dans ses boucles. Ton corps répond entier à ce qu'il dit, répond entier à ce qu'il donne et tu ne peux pas résister. Il n'y a aucune tendresse dans vos mouvements, il n'y aucun amour quand ton dos se cambre, quand tes lèvres s'ouvrent, quand ta voix raisonne. Il n'y a aucun amour dans ce bassin tapant le tien, dans tes mots sourds. Il n'y a aucun amour dans vos mouvements de bêtes, dans vos corps en fête. Tu ne sais déjà plus où regarder, où donner de la tête, tu ne sais déjà plus comment tu t'appelles, tu ne sais déjà plus ce que tu vois. Il n'y a que lui. Van, Van, Van. C'est tout ce que tu sais dire, c'est tout ce que tu vois, tout ce que tu touches, tout ce que tu sens. Il est à cet instant ton monde. Van, Van, Van. T'as perdu la tête, perdu pied, tu t'es envolé. Tu te mouves sous lui. Frénésie. Tes lèvres soupires contre les siennes, tu veux qu'il t'embrasse, qu'il t'embrase. Encore et encore. Tu ne veux sentir que lui, juste pour toi, juste dans tes bras. Tu ne veux que l'amour qu'il n'a pas.

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Van J. Mayhew
Van J. Mayhew

Inhabitants of Pagford

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MessageSujet: Re: [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN   [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN EmptySam 26 Déc - 17:51


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Les doigts qui frôlent l'épiderme, les souffles qui s'échouent, les lèvres qui se frôlent. Ta façon de le baiser en cet instant est volage. Mirage. Un peu comme une caresse de vent. Et des hanches qui se touchent, des coups de rein sauvages mais intenses, vos yeux ancrés pendant un instant. Tu glisses. Tu dérives. T'as son prénom sur le bout de la langue, mais tu te tais, tu scelles tes lèvres comme tu l'as toujours fais, comme tu l'as toujours appris. Tu l'embrasses pour le faire taire, pour te faire taire, pour faire taire le monde et les cris et les gémissements et la douleur et l'envie, tu l'embrasses pour l'embraser, t'as le feu au corps, collé à ton cul comme un chasseur de têtes, t'en as plus pour longtemps tu le sais. Tes mains glissent sur ton corps, caressent encore la peau balafrée, encercle son membre de chair, tu veux le voir céder avant toi, s'effondrer, s'effriter, encore plus, toujours plus, devenir papier de verre sous tes doigts, sous tes lèvres, tu veux le voir exploser. Avoir le contrôle sur son plaisir. Sur son désir. Tu vis à travers ses lèvres, tu vis dans son regard, dans son souffle haché, entre ses hanches, tu vis comme un miroir, t'as besoin d'être vu pour vivre toi, t'as besoin d'avoir cette attention mesquine pour ressentir.

Tu te diriges vers son oreille, mordille doucement la peau, souffles en chuchotement, comme un secret très bien gardé, tu souffles en gémissement, faible : « Jouis pour moi, Caleb. » Tu veux. Tu le veux. Tu veux tout de lui, tout ce que tu pourras lui absorber, tout ce dont tu pourras te nourrir, t'abreuver, morceaux de chairs, morceaux de cœur, l'amour et la haine, l'abandon, l'explosion. Il s'envole. Tu le sens partir loin, éclater contre toi, entre tes bras, entre tes reins. Tu l'admires, parcourt son corps du regard pendant qu'il cède, pendant qu'il s'effondre, et il t'a semblé pendant un instant aimer ça, l'aimer lui, et te voilà partit à ton tour dans les étoiles, quelque part dans l'espace, alors qu'un son sourd s'échappait de tes lèvres meurtries par tes dents. Le paradis perdu. Flou sur tes pupilles. Tu t'effondres à ses côtés, à bout de souffle, à bout de désir. T'as le tremblement accroché au corps comme un petit démon. Faiblesse. Faiblesse totale. C'était ce que tu détestais le plus au monde : le post-coïtal. La faiblesse, la fatigue, l'impression d'être à nu, l'âme à découvert, sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Alors, à peine quelques minutes plus tard, tu te redresses et vas prendre une douche.

Pourtant, tu as cette désagréable impression que tout n'est pas pareil. Qu'il y a quelque chose, quelque chose de cacher, d'enfouis, loin, très loin. Haussement des épaules. Ce n'est probablement que ton imagination.

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Caleb H. Fryer
Caleb H. Fryer

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MessageSujet: Re: [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN   [HOT] Am I enough to keep your other lovers hidden ? | VAN EmptyVen 1 Jan - 20:05

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Tu voudrais qu'il gémisse ton prénom, tu voudrais l'entendre dire ce que toi tu dis, tu voudrais qu'enfin il le soupire dans le creux de ton cou, contre ta peau, en plaisir, en souvenir et tu voudrais encore et encore sentir les syllabes chatouiller tout ton corps entier, te briser. Il y a trop d'informations pour toi, il y a trop d'un coup, ses mains sont toujours partout et tu as envie de simplement les faire partir, les faire disparaître parce que tu ne veux pas encore exploser, imploser, tu veux garder ce moment pour toujours. Lui au creux de tes reins, lui contre toi, son corps si froid à présent si chaud. Tu voudrais que cela dure une éternité parce que ça va te manquer, parce que tu sais qu'il t'aime que comme ça, en chienne, en désir. Il ne sait pas t'aimer autrement et toi tu voudrais qu'il t'aime pour toujours, à jamais, comme dans les comptes de fée. Et voilà le moment de délivrance qui approche à grand pas, le grand méchant loup qui se penche sur toi, tes yeux dans les siens, tes yeux qui se ternissent, qui se fatiguent, tes yeux qui se remplissent de larmes, de plaisir et ton prénom enfin soufflé dans ton oreille, ton prénom enfin sorti de ses lèvres. Tu ne l'as jamais autant aimé que là. Tu ne l'aimes pas, en vrai. Tu ne l'aimes que dans ses lèvres, tu ne l'aimes que dans ses yeux et voilà qu'entre vos torse la petite mort se répand, doucement, sournoisement. T'es épuisés, tu retombes, ton corps se détend et il s'en va. il s'en va toujours. même si c en'est pas pour aller voir quelqu'un d'autres, même si ce n'est pas pour faire tu-ne-sais-quoi, il s'en va. Il ne reste jamais dans tes bras, tu ne peux jamais lire en lui, tu ne peux jamais savoir et ça te donne envie de pleurer, ça te donne envie de te secouer. Tête enfouie dans des coussins, couverture plein de vos ébats remontés sur ton corps décharné, tu as envie de pleurer. T'as envie de savoir pourquoi. Pourquoi est-ce qu'il est parti si vite, pourquoi est-ce qu'il ne veut jamais s'échouer dans tes bras, pourquoi il ne veut jamais parler, te sourire, pourquoi es-ce qu'il ne veut jamais rester à côté de toi alors que tu es encore secoué par l'orgasme. Mais cette fois, c'était différent. Il est parti faible, fébrile, tremblant. Il est parti pour ne pas te voir, pour ne pas comprendre. Il n'est pas parti, il avait pris la fuite.

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Jack o'Benrose